ASEDEA
Blog de l'association qui soutient les habitants d'Agadez, au Niger.
Bienvenue !
Bonjour et bienvenue sur ce site !
L'Association de Soutien à l'Eco Développement des Environs d'Agadez vous propose cet espace afin de vous informer des actions en cours et des lieux des prochaines ventes.
Présentation de l'ASEDEA
L'ASEDEA : Association de Soutien à l'Eco Développement des Environs d'Agadez, a pour objet d'accompagner les familles, souvent celles-là même où artisans et artisanes travaillent pour l'APAS, en vue de les aider à créer une dynamique de développement.
L'ASEDEA agit dans les domaines suivants : élevage amélioré, jardins, micro crédits, santé
L'ASEDEA est née de l'APAS, pour, après l'urgence, ouvrir sur un développement durable et diversifié. Elle encourage les Touaregs dans leur développement grâce aux dons des adhérents, donateurs, sympathisants, et en trouvant des subventions.
L’Association des partenaires du Sahel pratique un commerce solidaire, et ce faisant elle s’appuie sur les principes suivants :
- Assurer une juste rémunération du travail des producteurs, artisans et artisanes de la région d’Agadez au Niger, pour leur permettre de satisfaire leurs besoins les plus élémentaires
- Favoriser le travail de ceux qui en ont le plus besoin, les plus défavorisés, qui sont souvent les femmes.
- Ne pas faire travailler les enfants, ou du moins si la précarité de certaines familles nécessite vraiment le travail des adolescents, veiller à ce que ceux-ci, reçoivent aussi une rémunération juste, comme leurs aînés.
- Rémunérer les artisans et artisanes en les payant comptant, au jour de l’enlèvement des marchandises, avant leur expédition en France
- Veiller à la qualité des produits fabriqués, et faire en sorte que des améliorations soient apportées si nécessaire.
- Maintenir des relations durables et d’amitié entre producteurs et consommateurs, dans un constant souci de partenariat.
- Dialogue entre producteurs et consommateurs : rapports d’activités deux fois par an, nouvelles suggestions de part et d’autre, décisions prises d’un commun accord, notamment quand les artisans et artisanes demandent une augmentation pour tel ou tel article.
- Protéger l’environnement, veiller à la protection du palmier doum (matière première pour les fabrications) et encourager de nouvelles palmeraies protégées.
- Veiller au respect des droits de l’homme.
- Informer la clientèle du travail de l’association, expliquer les enjeux d’un commerce équitable, visant à l’autonomie des populations défavorisés pour accéder à un développement durable
- Motiver de plus en plus de personnes à s’engager dans une démarche de commerce équitable
Parrainages
Parrainages de la
scolarité des enfants d’artisanes
L'ASEDEA s'est rapprochée d'une Association amie "Espoir
pour un Enfant Hérault" à Saint
Jean de Vedas, proche banlieue de Montpellier, qui gère des dons spécifiques
destinés à parrainer des enfants dans le monde, dont le Niger.
Ce partenariat permet de participer à la moitié aux frais de
scolarité des enfants des artisans et
artisanes des coopératives de la région
d'Agadez, des coopératives que nous
soutenons depuis 30 ans, la seconde
moitié des frais étant prise en charge par les familles de ces enfants.
Contrairement à l'ASEDEA,
Espoir pour un Enfant peut
délivrer des reçus donnant lieu à déduction fiscale
Vous pouvez nous aider
L'ASEDEA recherche des bénévoles, même ponctuels, pour l'aider à diffuser la production des artisans et artisanes :
- à l'occasion des manifestations diverses où l'Association peut avoir un stand,
- pour organiser une expo-vente dans un lieu proposé.
N'hésitez pas à contacter Catherine Cozon, Présidente de l’ASEDEA :
Tel : 04 78 94 68 22
e.mail : catherinecozon@yahoo.fr
-----------------------------------------------------------------------------------
Peut-être pouvez-vous aider l'ASEDEA à organiser une vente…
1ière idée : vous habitez Lyon ou la grande couronne lyonnaise, et vous apprenez qu'il y a tel ou tel évènement près ou non loin de chez vous, où peuvent participer des associations à but humanitaire ou de commerce équitable (ex : marché de Noël, forum humanitaire, foire bio…)
Tenez-nous au courant en contactant la présidente de l’ASEDEA. Vous pouvez bien entendu nous aider à organiser notre présence à cet événement.
2ième idée : Vous habitez une autre région que la région lyonnaise.
Vous apprenez la possibilité de tenir un stand à tel ou tel endroit.
Informez la présidente de l’ASEDEA. Si cela s’avère possible après tous les renseignements pris, et si vous êtes toujours partant pour l’aventure, nous vous expédions du matériel avec toutes les consignes et modalités à connaître, avec infos pour la clientèle, etc. Vous n’aurez pas à vous occuper des démarches administratives ou de règlement auprès des organisateurs, c’est l’association qui s’en charge.
3ième idée : Vous décidez d’organiser une ou deux journées Portes Ouvertes chez vous, en convoquant vos amis et connaissances.
L’ASEDEA vous aide à préparer votre feuille d’invitation, vous l’envoyez par internet à un maximum de personnes pour éviter les frais de timbres. Vous pouvez vous joindre à une amie pour avoir davantage d’invitations à diffuser. C'est tout simple !
Le matériel sera livré ou expédié chez vous à nos frais.
Pour le retour du matériel invendu, quatre possibilités :
- vous le rapportez au local de l’association,
- nous venons le rechercher (selon nos possibilités),
- vous nous l’expédiez et payez 50 % des frais de port,
- vous gardez ce matériel en choisissant de l’écouler un autre jour à une autre occasion.
La totalité de la facture doit être réglée 90 jours maximum (3 mois) à compter de la commande.
Merci pour votre attention.
Catherine Cozon Présidente de l’ASEDEA
Tel : 04 78 94 68 22
e.mail : catherinecozon@yahoo.fr
Site internet : http://apas-niger.blogspot.com
-----------------------------------------------------------------------------------
Si vous pensez pouvoir nous aider, même très ponctuellement, n’hésitez pas à nous contacter en téléphonant ou en nous écrivant à l’adresse ci-dessous.
Catherine Cozon, présidente de l'ASEDEA
- à l'occasion des manifestations diverses où l'Association peut avoir un stand,
- pour organiser une expo-vente dans un lieu proposé.
N'hésitez pas à contacter Catherine Cozon, Présidente de l’ASEDEA :
Tel : 04 78 94 68 22
e.mail : catherinecozon@yahoo.fr
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Peut-être pouvez-vous aider l'ASEDEA à organiser une vente…
1ière idée : vous habitez Lyon ou la grande couronne lyonnaise, et vous apprenez qu'il y a tel ou tel évènement près ou non loin de chez vous, où peuvent participer des associations à but humanitaire ou de commerce équitable (ex : marché de Noël, forum humanitaire, foire bio…)
Tenez-nous au courant en contactant la présidente de l’ASEDEA. Vous pouvez bien entendu nous aider à organiser notre présence à cet événement.
2ième idée : Vous habitez une autre région que la région lyonnaise.
Vous apprenez la possibilité de tenir un stand à tel ou tel endroit.
Informez la présidente de l’ASEDEA. Si cela s’avère possible après tous les renseignements pris, et si vous êtes toujours partant pour l’aventure, nous vous expédions du matériel avec toutes les consignes et modalités à connaître, avec infos pour la clientèle, etc. Vous n’aurez pas à vous occuper des démarches administratives ou de règlement auprès des organisateurs, c’est l’association qui s’en charge.
3ième idée : Vous décidez d’organiser une ou deux journées Portes Ouvertes chez vous, en convoquant vos amis et connaissances.
L’ASEDEA vous aide à préparer votre feuille d’invitation, vous l’envoyez par internet à un maximum de personnes pour éviter les frais de timbres. Vous pouvez vous joindre à une amie pour avoir davantage d’invitations à diffuser. C'est tout simple !
Le matériel sera livré ou expédié chez vous à nos frais.
Pour le retour du matériel invendu, quatre possibilités :
- vous le rapportez au local de l’association,
- nous venons le rechercher (selon nos possibilités),
- vous nous l’expédiez et payez 50 % des frais de port,
- vous gardez ce matériel en choisissant de l’écouler un autre jour à une autre occasion.
La totalité de la facture doit être réglée 90 jours maximum (3 mois) à compter de la commande.
Merci pour votre attention.
Catherine Cozon Présidente de l’ASEDEA
Tel : 04 78 94 68 22
e.mail : catherinecozon@yahoo.fr
Site internet : http://apas-niger.blogspot.com
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Aujourd’hui, nos partenaires comptent plus que jamais sur nous pour pouvoir travailler davantage, car les conditions d’existence au Niger sont de plus en plus dures, le mil coûte de plus en plus cher…
Nous avons donc besoin d’étendre notre réseau, en proposant nos articles à des structures susceptibles de les proposer à leur clientèle, comme par exemple des magasins bio et magasins sensibilisés au commerce équitable. Bien entendu cela n’est envisageable que si ces structures acceptent une marge sur les prix que nous pratiquons de l’ordre de 20 % .
En effet nos prix sont calculés au plus juste, pour nous permettre de tourner, et nous essayons avec le peu d’argent que nous dégageons de promouvoir l’élevage de chèvres et le jardinage de quelques familles, d’assurer également des cours d’alphabétisation dans les campements. Aussi malheureusement depuis le début, les prix de transport ne cessent d’augmenter.
D’avance un grand merci.
Tel : 04 78 94 68 22
e.mail : catherinecozon@yahoo.fr
Nos prochaines ventes, retrouvez-nous !
- Le 29 avril Grigny marché aux fleurs 10 h - 18 h
- Samedi 12 et Dimanche 13 Mai : UNIFERME - 90 RD 34 Le pont Rompu St Andéol le Château 69700 BEAUVALLON / horaires : 9h-12h30/15h-19h
ASEDEA au Niger



Au Niger l'ASEDEA travaille avec le GIE TAGAZT (groupement inter entreprise) qui est domicilié à AGADEZ.
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Si Aujourd'hui l'artisanat reste la 1ère source de revenu- il n'y a jamais eu d' interruption dans les commandes de l'ASEDEA, et les artisans et artisanes sont payés intégralement à l'enlèvement des marchandises- la technique du micro crédit permet aujourd'hui l'élevage et le jardinage que l'Association de Soutien à l'Eco Développement des Environs d'Agadez (ASEDEA) née de l'APAS encourage et développe de plus en plus
Les familles sont sorties de la situation d'urgence des débuts (1984)
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Historique de l'APAS
L'association des partenaires des artisans du sahel (APAS), née de la sécheresse de 1984 au Sahel, participe activement depuis 1986 à la survie d'une population très démunie. Femmes et hommes organisés en coopératives, produisent vanneries, broderies, objets en cuir et objets en pierre de l'Aïr.
Nous essayons également de promouvoir l’élevage de chèvres et le jardinage de quelques familles, d’assurer des cours d’alphabétisation dans les campements.
Les commandes sont passées depuis Lyon à notre correspondant sur place qui les répartit selon les coopératives concernées, puis 2 mois plus tard ramasse la marchandise produite en payant comptant les artisanes et artisans.
Ici en France nous vendons sur les forums humanitaires, marchés bio, marchés de Noël...
Aujourd'hui nous cherchons de nouvelles possibilités de vente : magasins pour des expo-ventes sur un ou plusieurs journées, particuliers, revendeurs...
Aujourd'hui nous cherchons de nouvelles possibilités de vente : magasins pour des expo-ventes sur un ou plusieurs journées, particuliers, revendeurs...
L'APAS est sur place la première à avoir réagi face au dénuement total de la population en 1984, grâce également à l'aide précieuse du Père Hervé de Bellefon de la mission d'Agadez à ce moment là. Depuis cette date, d'autres organisations permettent aussi à un certain nombre d'artisans de travailler dans cette région, et c'est tant mieux, mais nous n'avons avec elles aucun lien.
Nous sommes depuis le début, et demeurons, une petite structure composée d’une vingtaine de bénévoles, pour assurer la tenue des stands sur nos points de vente.
Notre comptabilité est tout à fait conforme et notre correspondant, visité régulièrement par l'un de nous, nous envoie des rapports détaillés sur l'activité des artisanes - artisans, en plus de tous les papiers indispensables, factures et autres....
Vidéo interview
Notre comptabilité est tout à fait conforme et notre correspondant, visité régulièrement par l'un de nous, nous envoie des rapports détaillés sur l'activité des artisanes - artisans, en plus de tous les papiers indispensables, factures et autres....
Vidéo interview
Les techniques d'artisanat
Vanneries
La matière première est le palmier doum.
Le palmier doum est un arbre utilitaire , car ses fruits sont nourrissants. Vanneries en toron :
Elles sont confectionnées avec la technique du poinçonnage, technique traditionnelle originaire des femmes touareg. Le travail au poinçon est réalisé uniquement à la main, en utilisant comme matière première le tagueit (feuille de palmier doum). Le tagueit est traité, cuit et coloré par les artisanes elles-mêmes.
Produits : bouctous, corbeilles, cache-pots, boites, dessous de plat, de verre, …
Vanneries tressées :
Le tressage est une technique traditionnelle originaire des femmes touareg, faite à la main, avec le tagueit. Les objets réalisés sont plus légers, plus souples et plus fins que ceux réalisés avec la technique du toron.
Produits : sacs, sets de table, nattes, cabas, corbeilles à papier, corbeilles à linge..
Vanneries au point noué :
le point noué est une technique traditionnelle originaire des hommes touareg de Kerboubou, à 25 kms à l’ouest d’Agadez. Il utilise également le tagueit, et est traité par les artisans. C’est cette technique qui permet la confection de cordes très solides pour l’emballage du sel et du mil des caravaniers.
Produits : Sacs, cabas, nattes …
Broderie
La broderie est confectionnée à Kerboubou par les femmes, utilisée traditionnellement le plus souvent pour des objets décoratifs tels les selles de chameaux. Elle est faite à la main , sur le « basin » acheté sur les marchés locaux. Les artisanes ont adapté leur production aux désirs de leurs partenaires et clients européens.
Produits : pochettes, enveloppes de coussin, tapis de jeux, trousses, étuis à lunettes, nappes… (couleurs suivant stock disponible)
Objets en pierre de l'Aïr
Les sculptures sont faites par les hommes touareg de la région d’Azel à 12 kms au nord-est d’Agadez. Le polissage est fait uniquement à la main. La matière première est « la pierre de talk », trouvée dans différentes galeries du massif de l’Aïr.
Il y a très longtemps les hommes touareg portaient aux bras des bracelets de cette matière, pour se protéger contre les mauvais esprits.
C’est ce qui explique que traditionnellement ce sont les hommes seuls qui travaillent cette pierre. Elle est plutôt blanche, parfois un peu rose, avec des reflets gris, ou verts à l’état naturel. Mais les hommes parfois la chauffent au feu de bois pour la noircir. Elle devient marron plus ou moins foncée, ou carrément très noire. Très tendre elle permet d’être sculptée et décorée. Assez facile à travailler elle reste cependant fragile et cassable.
Produits : sculptures d’animaux, cendriers, petites boîtes, vases…
Rapport d’activités
ASEDEA
au 05 avril 2015
Si
en 2014, la température ambiante du mois d’avril permettait, avec un peu
d’efforts, le développement harmonieux
des légumes, ce n’est pas le cas en 2015.
La
pluviométrie très médiocre de ces trois dernières années a accentué la baisse de la nappe phréatique indispensable au
développement de l’agriculture.
Face
à la baisse continue de la nappe, il est important de relever le
comportement des artisanes dans
l’exercice de leurs activités que sont
le jardinage, l’élevage et l’artisanat.
Au
cours de la campagne 2013-2014, les récoltes de pastèques ont permis aux artisanes
de vendre 300 pastèques à la somme de 195 000 FCFA et en ont gardé 61
pastèques pour leur propre consommation.
Cette
année, 100 unités de pastèque ont été récoltées le 2 avril 2015, elles ont été vendues à 110 000 FCFA sur le
marché d’Agadez le 4 avril 2015.
Une
seconde et dernière récolte surviendra
la semaine prochaine ; elle
est estimée à 100 pastèques qui seront probablement vendues entre 100 et 110 000
FCFA malgré leur taille. La pastèque n’a pas bien donné cette année ; sa
croissance s’est trouvée perturbée ; et, sur une superficie égale à celle de l’année dernière la quantité récoltée
est bien inférieure.
En
avril 2014, la pastèque abondait sur tous les marchés d’Agadez ; elle avait
été expédiée vers les régions d’Arlit, d’Abalak et d’Aderbissanet par les différents revendeurs
pour être écoulée. Cette année la pastèque est rare et les producteurs ont du
mal à en produire à cause d’un assèchement des plants constaté dans toute la
région. Dans la même période en 2014,
une pastèque se vendait en gros à 400 FCFA alors que cette année le prix moyen d’une
pastèque est de 1000 FCFA.
Arrosée
en moyenne trois fois par semaine, les plants de pastèque s’assèchent malgré
les quantités d’eau absorbées et en dépit des différents traitements. Les
services de l’agriculture ne donnent aucun conseil ; les jardiniers sont
laissés à eux-mêmes.
A
cause de l’assèchement des plants, les fruits se trouvent perturbés dans leur
développement et les artisanes sont contraintes de les récolter avant les dates
indiquées pour la récolte.
La
température dépasse largement les 40°c ; le paysage alentours est sec et
l’harmattan favorise l’assèchement des plants.
La
nappe phréatique a baissée considérablement et des travaux de sur-creusage
de puits s’imposent pour pouvoir continuer d’arroser les autres plants (Malohiya,
chou, salade et moringá) que les artisanes ont plantés.
Des travaux
de sécurisation du contre-puits abritant la motopompe sont également
nécessaires en vue de sauvegarder ce dernier mais surtout pour mettre le jardinier à l’abri du danger. A regarder de
prêt l’image, on voit les traces d’un premier effondrement du contre - puits.
Les pommes
de terre ont été également cultivées par les artisanes ; la tonne de
semences achetée par l’ASEDEA en 2014 au
profit des artisanes n’a pas déçu. Trois
tonnes ont été récoltées. Deux tonnes ont été vendues à quatre cent mille
francs (400 000) FCFA ; ce qui n’a pas permis aux artisanes de
reconstituer la somme nécessaire à l’achat de semences GERMICOPA en septembre
prochain.
Pour combler la différence et pouvoir
s’acheter les semences de pomme de terre en septembre prochain, les artisanes souhaitent que je débloque leur compte
à la BOA ; compte ouvert par la
défunte présidente de la coopérative en 2010
En effet, leur
compte a été bloqué à la suite du décès de la présidente de la coopérative.
Des démarches doivent être menées pour
l’obtention d’un certificat d’hérédité afin de permettre aux artisanes de
disposer du solde estimé à 180 000FCFA.
A cause des
engagements qu’elles n’ont pas pu honorer, remboursements des divers prêts
ASEDEA et du climat torride, beaucoup d’artisanes hésitent à s’adonner aux
travaux de jardinage.
Sur cent
trente(130) qu’elles représentent à Tchirozérine 15 pratiquent le jardinage en
groupe dans le jardin que je leur ai alloué.
Quelques
unes dont les époux disposent de jardin,
travaillent en famille et rencontrent toujours
les mêmes difficultés que sont la disparité
entre les dépenses et les recettes, le manque
de fonds pour faire face aux dépenses nécessaires (carburant, huile moteur,
réparation..). C’est pourquoi elles s’accrochent à l’élevage qu’elles veulent traditionnel.
En saison
chaude les plants doivent être arrosés tous les deux jours, et tous les jours
pour la salade. Et, les arrosages répétés ne sont pas la garantie d’une bonne
récolte et moins encore celle de sa vente à un prix couvrant les dépenses engagées
jusqu’ générer des bénéfices pour que cela soit une source d’incitation au
travail du jardin.
Les
artisanes ne peuvent pas assurer financièrement l’achat du carburant et
l’entretien des motopompes pour des plantations qui demandent de l’eau tous les
jours. Celles qui s’investissent le font avec prudence et délèguent toujours
leurs filles pour le désherbage, le repiquage d’oignon ou la récolte. Par contre, les artisanes s’investissent davantage
dans la plantation d’oignon de la saison de pluie.
La campagne
d’oignon 2014 a bien donné ; car 100 sacs d’oignon ont été récoltés et ont été vendus sur le marché d’Agadez à
1.500.000 FCFA.
En quatre
mois de travail les artisanes ont utilisé 926 litres d’essence, 12 litres d’huile
moteur et ont fait réparer à quatre reprises la motopompe pour aboutir à ce
résultat.
Bien
qu’ayant dépensé 500 000 FCFA de carburant, 12000fcfa d’huile moteur,
35000FFCA de frais de réparation et payé
200 000 FCFA le jardinier et 50 000FCFA de frais de transport
de l’oignon jusqu’à Agadez les artisanes jugent que les efforts ont été
récompensés.
Lorsqu’elles
se sont partagées le reste de la recette, elles avaient remercié l’ESEDEA et
demandé au jardinier de travailler avec elles la campagne prochaine.
Elles ont
ramassé les feuilles d’oignon pour alimenter leur cheptel.
En décembre
2014, elles ont vendu les 35 sacs de malohiya à deux cent mille francs (200 000)
FCFA. Cette recette leur a permis de mener les activités actuelles dont les
images m’ont servi pour rédiger le présent rapport.
Dans le
domaine de l’élevage, les artisanes s’investissent malgré les difficultés
qu’elles rencontrent pour alimenter
leurs chèvres.
C’est dire pour que l’élevage auquel elles
s’adonnent est difficile et tributaire des aléas climatiques. La pluviométrie est chaque année plus faible, entrainant la
raréfaction de l’herbe, des vents
secs s’étalant sur la moitié de l’année balaient les touches
disparates d’herbe. Il faut également noter la réduction des aires de pâturage
due à une démographie galopante. Malgré nos conseils de garder enfermées leurs
chèvres, les artisanes s’entêtent à vouloir laisser les chèvres divaguer
Dans leur
quête de nourriture elles mangent tout ; même du plastique entrainant
l’amaigrissement de la bête et sa mort ensuite.
Cette année
le bétail en général est atteint de charbon selon la direction de l’élevage de
Tchirozérine. C’est ainsi que nous avons vacciné et déparasité les chèvres des artisanes.
Nous en
avons vacciné 260 au total. Voici quelques images
Des kystes
apparus sur certaines chèvres ont été soignés et des antibiotiques ont été
administrés aux chèvres atteintes.
L’élevage
constitue une source non négligeable de revenu pour les artisanes qui peinent à
alimenter correctement leurs chèvres pour mieux les vendre au marché.
Une chèvre
se vend entre 30 et 40 000 FCFA lorsqu’elle est saine et bien nourrie.
Elle se vend entre 10 et 15 000 FCFA lorsqu’elle n’est pas potelée.
Malgré cela
les artisanes continuent d’entretenir le même élevage consistant à conduire les
chèvres de vallée en vallée pour que ces
dernières se nourrissent des feuilles tombées. Mais, en général, les arbres sont défeuillés par le vent et la chaleur et
les chèvres, en marchant toute la journée perdent de leur poids. Les artisanes me
disent qu’elles n’ont rien à donner aux
chèvres c’est pourquoi elles les laissent promener.
Elles
promettent qu’elles procéderont au déstockage une fois que les chèvres auront
repris du poids ; je pense qu’il sera trop tard.
Périmètre conçu pour la vaccination des animaux
Marchant une
bonne partie de la journée derrière leurs chèvres les artisanes profitent de
ces longues randonnées pour tresser des articles d’une commande donnée.
C’est leur
passe temps en général. Une fois la commande repartie chaque artisane note les dimensions
de l’article qui lui été attribué. Certaines artisanes sont rompues à la
tache ; elles arrivent à finir rapidement l’article. D’autres par contre
sont obligées d’être suivie jusqu’à la finalisation de l’article. C’est
pourquoi une partie de l’additif de commande du 13 février 2015 à été honoré en
même temps que la commande du 19 décembre 2014.
La commande
du 15 mars 2015 est en voie de confection ; nous estimons qu’il sera prête
bientôt.
Par rapport
aux nouveaux articles : Boite tressée, cabas jardin anses cuir, cabas
sanfos arrondi, panier point noués cube, panier à linge deux anses, panier
haut, panier à couvercle, et l’article dit sac à sac méritent d’être portés au
catalogue pour permettre aux artisanes de mieux les confectionner.
Nous ne
sommes jamais arrivé à confectionner le sac à sac et nous nous demandons si la
clientèle de Catherine COZON est satisfaite des autres nouveaux articles ou non.
Nous pensons
que seul l’artisanat peut s’autofinancer si les artisanes produisent des
beaux articles.
Le volet
élevage et celui du jardinage suscitent un réel espoir pour les artisanes bien que les résultats sont
souvent décevants.
Malgré cela
je pense qu’il continuer à aider les artisanes dans ces volets qui leur
permettent de payer moitié de la scolarité de leurs enfants et de subvenir à
certains de leur besoins élémentaires.
En matière
de jardinage, nous avons expérimenté la technique d’association des plantes
dont parle Serge VALET. Nous avons associé le
moringà, la salade et le maïs. La
technique est parfaite et donne bien. Elle demande malheureusement des fonds
pour acheter l’essence nécessaire au fonctionnement des motopompes.
Lorsque vous
demandez aux artisanes de faire des expériences, elles vous demandent d’acheter
le carburant. Je pense que je ne dois pas, toujours, payer du carburant sur le
compte ASEDEA pour le fonctionnement du jardin. Est-il juste d’investir
600 000FCFA pour arroser 9000m² sans avoir la certitude de recouvrer
cette somme?
Les
artisanes investissent dans le jardin pour des cas précis : campagne
d’oignon, campagne de pastèque et campagne de malohiya. Lorsqu’elles investissent dedans, elles sont
au moins sures de recouvrer au moins l’argent investi.
Les
artisanes sont toutes préoccupées par la situation scolaire de leurs enfants
particulièrement celles dont les enfants sont restés dans les écoles publiques.
La situation
des 47 enfants parrainés n’est pas encore prête ; les résultats me seront
remis jeudi prochain.
Toute mon amitié
Raliten
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